FOIRE AUX QUESTIONS ( CGT Spectacle)

En plein milieu du mouvement d’occupation des lieux culturels du printemps 2021, André GAURON a remis son rapport sur la situation des intermittents du spectacle, et a formulé plusieurs propositions pour prolonger la première année blanche (initialement prévue jusqu’au 31 août 2021).

Le 11 mai dernier, les ministres du Travail et de la Culture ont annoncé des mesures retenues parmi ces propositions.

Certes de nouvelles mesures de prolongation ont été prises, mais plutôt que d’accorder un report d’un an à toutes et tous une année après la fin de toutes les restrictions à travailler comme nous le revendiquions, le gouvernement a choisi une usine à gaz : prolongation des droits jusqu’à la fin 2021, puis« mesures de rattrapage» en 2022.

Il est certain qu’il ne voulait pas afficher une trop grande et longue exception pour les intermittents du spectacle, même s’il s’agit d’une des professions les plus touchées par les conséquences de la crise sanitaire. Au même moment, il était trop pressé de mettre en œuvre l’indigne réforme du régime général d’assurance chômage.

Nous continuons de combattre cette réforme d’abord pour défendre (et améliorer) les droits de tou·te·s les travailleur·se·s précaires, et ensuite parce que les intermittents du spectacle risquent d’être les prochains sur la liste.

Nous continuons de revendiquer également des améliorations à ces mesures insuffisantes pour que personne ne voie ses droits baisser à cause de la crise.

Dans l’intervalle, nous tentons de répondre par cette FAQ aux questions que les professionnel.les du spectacle se posent.

Pôle Emploi a répondu à une longue liste de questions lors du Comité d’écoute des salariés intermittents* (CESI) du 7 octobre 2021.

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Paris, le 22 octobre 2021